Début du projet : mai 2011
Fin du projet : octobre 2012
Démontage : toujours en service
Après avoir testé le principe pendant 2 ans, en passant par 2 types d'installation différentes, voici la version définitive.
En partant des objectifs de la première réalisation, j'ai refais une nouvelle installation réduisant le nombre d'inconvénients.
Parmi les inconvénients à corriger :
Etant en location : tout ce qui est monté doit pouvoir se démonter, on privilégiera la plomberie démontable.
Pour limiter la prolifération des algues, et pour pouvoir profiter de l'eau toute l'année, les cuves seronts stockées dans la cave.
Afin de respecter les normes françaises sur la distribution de l'eau : on s'interdira de relier le réseau d'eau de pluie au réseau de distribution. Bien que ça pourrait être pratique de pouvoir basculer facilement d'un réseau à l'autre avec un simple robinet...
Les cuves étant dans la cave, il faudra penser impérativement à une solution de trop-plein, sinon c'est l'inondation en cas de forte pluie.
La mise en oeuvre de la récupération d'eau est la suivante :
Initialement, j'avais opté pour un récupérateur qui ne nécessite pas de découpe dans le tuyau. Il s'avère qu'à l'usage, lors du nettoyage, ce dernier était difficile à nettoyer, et s'est déformé lors d'un remontage.
Dommage, il était joli, facile à installer, et bien intégré. Le soleil a déformé la partie souple.
Finalement, pour récupérer l'eau dans la gouttière j'ai opté pour un modèle facile à entretenir, il nécessite la découpe du tube de descente de gouttière (qui été totalement remplacé).
On branche le dispositif sur un tube de 25mm pour s'assurer qu'un maximum d'eau puisse être évacuée rapidement du collecteur (histoire qu'elle ne déborde pas à l'intérieur et finisse aux égouts). On termine sur une installation en PVC rigide (c'est plus propre).
Le tube rentre dans la maison par l'évent de vapeurs qui servait à la cuve à mazout que j'ai supprimé avant l'installation.
Comme avec un seul pan de toit, ça prend du temps à remplir (et qu'on est 2 à consommer de l'eau), j'ai opté pour la récupération de l'intégralité du toit. Avec un modèle bas de gamme et un simple tuyau d'arrosage. Je pensais que ça marcherait mal, en fait, ça marche très bien. Un peu trop peut-être.
Le toit étant une surface importante où s'entrepose pollution, poussières, mousse, il a fallu réfléchir à un moyen de filtrer.
Une passoire fera l'affaire dans un premier temps (après un mois d'utilisation, ça n'est vraiment pas suffisant).
J'ai donc réalisé une filtration par décantation.
Une fois montée, il y avait un problème d'évacuation (siphon inversé), j'y ai ajouté une entrée d'air (qui aurait pu être un trou de perceuse dans le tube, mais j'ai voulu faire propre)
On voit sur la derniere photo, le tuyau qui vient du 2eme pan de toit. Il a beau remonter, l'eau arrive tout de meme.
Il faut penser à laver les filtres tout les mois, preuve qu'ils ont une utilite.
J'ai récupéré mes 2 cuves que j'ai cette fois-ci installées l'une en face de l'autre (les ouvertures en bas se regardent), afin de limiter l'encombrement dans la cave.
Elles sont encore reliées ensemble avec un tuyau.
Il ne reste plus qu'à assurer le trop-plein... (car ça déborde après quelques jours).
Afin d'éviter la formation d'algues, j'ai recouvert les cuves avec du "ça peut toujours servir" : c'est un tissu vert qui sert généralement pour rendre opaque les cloisons des voisins.
Ce principe fonctionnait pas trop mal sur la version 1, il a donc été réutilisé.
Après quelques années, j'ai mis à profit de la récup : un coffrage en bois
Il faut assurer un trop-plein, mais pas question de faire un trou dans une cuve, en cas de fuite.. ou pour la revente..
Plusieurs solutions
La 2ème solution a été retenue, mais plusieurs essais ont été réalisés.
Un essai qui s'est révélé une vraie connerie, une fois le trop plein amorcé (qui formait malgré moi un siphon), il a pompé 1600L d'eau en une nuit. Fort heureusement, il restait suffisament d'eau au fond de la cuve, et il a plu rapidement après cet incident.
Le 2ème essai ne m'a toujours pas convaincu : on ajoute une mise à air dans le tube, ça ne vidange plus.
Pas de photo pour l'instant.
Par contre, étant donné qu'on sort à la pression athmosphérique, le tube que j'ai utilisé est ridiculement petit quand il pleut.
Pour assurer, il faut fermer une des entrée d'eau, et baisser le niveau du trop-plein (afin de garder une réserve d'eau quand il pleut très fort)
Cette solution ne me convient pas, car elle me prive de 200L de réserve potentielle, mais elle a le mérite de marcher à peu de frais.
Une fois l'eau dans les cuves, il faut la récupérer pour la distribuer.
2 solutions :
La première solution a été éliminée pour 3 raisons :
On doit donc utiliser un tuyau capable de supporter la dépression avec une crépine : une vraie pièce en métal (la pièce d'origine était en plastique fragile) afin de bien filtrer les gros trucs, pour ne pas encrasser les tuyaux.
La pompe est au plus près des cuves afin de faciliter la mise en route. La prise de courant est accessible juste à coté, afin de permettre l'arrêt en cas de problème.
L'usage que j'aurai de l'eau de pluie étant :
J'ai donc choisi un surpresseur afin de ne pas fatiguer la pompe quand le débit n'est pas nécessaire. Ce surpresseur est muni d'un filtre fin, qui évite de polluer le réservoir de particules en suspension.
Vu que la pompe est juste au-dessus de la cuve, il suffit de remplir le filtre avec une bouteille et de lancer la pompe pour l'amorçage, c'est beaucoup plus facile que sur la version 11.
Contrairement à la première version, la pompe ne supportera plus la distribution, on la déportera ailleurs dans la maison.
Après quelques années d'utilisation, le réservoir à vessie du surpresseur était vide d'air, ce qui engendrait de nombreux démarrages/arrêt. J'ai du déposer le surpresseur, puis une fois vidé on le recharge avec de l'air et c'est reparti.
RAPPEL : il est absolument interdit d'interconnecter le réseau d'eau potable avec le réseau d'eau de pluie.
Les toilettes que j'ai chez moi ont une alimentation unique, c'est une TROMBE, sorte de réservoir à vessie qui contient de l'eau sous pression.
Ce réservoir pose 2 problèmes :
On traite le deuxième problème en attendant de trouver une solution pour le premier.
On va simplement utiliser un flexible qui ira soit se brancher sur l'eau potable, soit sur l'eau de pluie. Un jeu de vanne et un bouchon seront en place afin de pouvoir réaliser l'opération sans couper l'eau de la maison.
La pompe est raccordée à un tube en cuivre qui longe le tuyau d'eau potable (à l'époque on voit l'arrivée en plomb).
En face, nous avons le tuyau d'eau de pluie qui arrive par la droite, il est actuellement utilisé, on voit le flexible branché sur un T.
Un autre flexible sert pour relier le robinet du jardin
La vanne initialement ajoutée à l'entrée de la pompe est toujours présente, elle permet toujours d'assurer le nettoyage du filtre d'entrée, sans que le tuyau ne se vide par gravité.
Pour régler le premier problème, on utilisera un réservoir traditionnel. Pour éviter de devoir reboucher des trous, la plomberie restera telle quelle.
Après quelques mois d'utilisation, voici les retours :
Ce qu'il reste à faire :